Démission et création entreprise : étapes et aides clés

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4/11/2025
Mélanie Henriques

L'essentiel à retenir : Quitter son poste pour entreprendre n'est plus un saut dans le vide, mais un projet structuré. En respectant les étapes obligatoires (CEP, validation par la CPIR) et en justifiant de 1 300 jours travaillés, vous sécurisez vos droits au chômage. Avec l'ARE ou l'ARCE, vous alliez liberté et soutien financier pour transformer votre rêve en réalité entrepreneuriale.

Démission création entreprise : osez franchir le pas, votre projet mérite d’exister ! Être salarié, c’est parfois se sentir coincé dans une routine qui étouffe vos ambitions, sans voir vos idées prendre leur envol. Cet article est votre guide pour transformer ce rêve en réalité, en détaillant les démarches administratives, les aides financières comme l’ARE ou l’ARCE, et les bonnes pratiques pour sécuriser votre transition. Découvrez comment préparer votre départ en toute sérénité, monter un dossier convaincant pour la commission, et lancer une aventure qui allie liberté et réalisation personnelle — en maîtrisant les étapes-clés, votre future entreprise n’attend que vous !

  1. L'appel de l'entrepreneuriat : comment transformer votre démission en tremplin ?
  2. La règle d'or : les étapes obligatoires avant de démissionner
  3. Êtes-vous éligible au dispositif démission-reconversion ?
  4. Bâtir un projet solide : ce que la commission attend de vous
  5. Passer à l'action : la démission et ses aspects pratiques
  6. Les aides financières : votre carburant pour démarrer
  7. Et si vous ne démissionniez pas ? les alternatives à explorer
  8. Prêt à vous lancer ? ne restez pas seul dans cette nouvelle aventure

L'appel de l'entrepreneuriat : comment transformer votre démission en tremplin ?

Le rêve d'indépendance à portée de main

Chaque année, des milliers de salariés osent franchir le pas vers l'indépendance. Créer son entreprise, c'est plus qu'un changement de carrière : c'est l'opportunité de bâtir un projet qui résonne avec ses valeurs. Selon les dernières statistiques, près de 1,1 million d'entreprises ont vu le jour en 2024, portées par des rêveurs prêts à transformer leur vision en réalité. La démission n'est plus un saut dans l'inconnu, mais un choix éclairé, soutenu par des dispositifs concrets pour sécuriser ce tournant.

Un parcours balisé pour une transition réussie

Quitter le confort du salariat pour l'aventure entrepreneuriale est une décision majeure. C'est le premier pas audacieux vers la construction d'un projet qui vous ressemble vraiment.

Les étapes sont claires : consultation d'un conseiller en évolution professionnelle, validation du projet par une commission régionale, et respect des démarches administratives. Ces outils garantissent une transition sécurisée, avec la possibilité de conserver ses droits au chômage. Des aides comme l'ACRE (exonération de charges) ou l'ARCE (capital pour démarrer) renforcent cette transition. Plus qu'un simple changement de statut, c'est une nouvelle aventure professionnelle qui s'écrit avec méthode et ambition.

La règle d'or : les étapes obligatoires avant de démissionner

Étape 1 : le conseil en évolution professionnelle (cep), votre premier allié

Prêt à franchir le cap ? Le Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) est incontournable. Gratuit, il est proposé par l’APEC (cadres), Cap Emploi (handicap) ou des organismes régionaux. Il structure votre projet, affine vos idées et explore des alternatives. Un levier pour transformer vos doutes en certitudes.

Le CEP booste vos chances de réussite. Il vous accompagne dans la rédaction du business plan, l’analyse de marché et la recherche de financements. Sans lui, votre projet manquerait de profondeur et de crédibilité.

Étape 2 : faire valider le caractère "réel et sérieux" de votre projet

Attention, la demande de CEP et la validation par la commission doivent avoir lieu AVANT votre démission pour ouvrir droit au chômage.

Après le CEP, soumettez votre projet à la CPIR (Transition Pro) pour l’attestation du caractère réel et sérieux. Ce sésame prouve sa viabilité : ressources financières solides, moyens techniques clairs, étude de marché argumentée. La commission valide trois critères : cohérence du projet, maîtrise du financement et solidité des moyens. Sans cela, l’ARE (allocation chômage) est perdue.

La chronologie à respecter pour sécuriser vos droits

Suivez cette roadmap pour sécuriser vos droits :

  1. Contacter un conseiller CEP : Démarrez par cet accompagnement pour structurer votre projet.
  2. Déposer votre dossier à la CPIR : Incluez une étude de marché, un business plan et des prévisions réalistes.
  3. Démissionner en respectant le préavis : Informez votre employeur après validation. Une dispense est parfois possible.
  4. Vous inscrire à France Travail sous 6 mois : Activez l’ARE rapidement. Évitez de créer votre entreprise avant cette démarche.

Respecter cette chronologie sécurise chaque étape. Un projet mûr, une validation solide, une démission encadrée… La réussite commence ici !

Êtes-vous éligible au dispositif démission-reconversion ?

La condition d'activité salariée : 5 ans sans interruption

Pour bénéficier du dispositif, vous devez justifier d’activité salariée continue pendant au moins 1300 jours au cours des 60 mois (5 ans) précédant votre démission. Ces jours peuvent être accumulés chez un ou plusieurs employeurs, avec une précision essentielle : les congés sans solde, sabbatiques ou périodes de disponibilité ne sont pas comptabilisés. Par exemple, si vous avez travaillé 260 jours par an pendant 5 ans (soit 52 semaines à temps partiel), vous remplissez les conditions. Ce critère est décisif : sans cette ancienneté, le projet ne sera pas validé par Transition Pro. Être salarié dans le privé, c’est la base de votre éligibilité, un pilier solide pour construire votre avenir entrepreneurial.

Le type de contrat et les statuts concernés

Seuls les contrats à durée indéterminée (CDI) de droit privé ouvrent droit à ce dispositif. Les CDD, agents publics (fonctionnaires ou contracteurs publics), travailleurs indépendants souhaitant changer d’activité et salariés de certains employeurs en auto-assurance (SNCF, EDF, La Poste) dans les 24 ou 36 derniers mois en sont exclus. L’auto-assurance signifie ici que ces entreprises gèrent elles-mêmes les indemnisations du chômage, rendant impossible l’accès au dispositif. Si vous êtes dans l’un de ces statuts, privilégiez des alternatives comme la rupture conventionnelle ou le congé pour création d’entreprise. Saviez-vous que 80 % des candidats à la reconversion échouent à ce stade ? Vérifiez votre statut avant de franchir le pas ! Ce seuil révèle l’importance d’une préparation rigoureuse de votre projet avant d’envoyer votre lettre de démission.

Bâtir un projet solide : ce que la commission attend de vous

L'étude de marché et le business plan : les piliers de votre crédibilité

La commission ne finance pas un rêve, mais un projet structuré. Votre étude de marché doit démontrer que vous avez identifié des besoins réels sur votre marché cible. Elle doit inclure une analyse de la clientèle, une évaluation des tendances sectorielles et une cartographie de la concurrence.

Votre business plan, quant à lui, doit prouver la viabilité financière de votre projet. Il doit comporter un plan de financement sur trois ans, des prévisions de chiffre d'affaires réalistes et une démonstration de votre capacité à générer des flux de trésorerie positifs.

Ensemble, ces documents montrent que vous avez une vision entrepreneuriale claire et chiffrée, prête à être mise en œuvre.

Le choix du statut juridique : une décision stratégique

Votre choix de statut juridique révèle votre vision stratégique. L'entreprise individuelle est simple à créer, mais peut manquer de crédibilité pour certains projets ambitieux. Les sociétés comme la SASU ou l'EURL, bien que plus complexes à mettre en place, montrent un engagement fort et offrent une meilleure protection du patrimoine personnel.

Voici un aperçu des avantages et inconvénients de chaque statut :

Statut Avantages Inconvénients
Entreprise Individuelle Création simple, comptabilité allégée Responsabilité personnelle illimitée
SASU/EURL Protection du patrimoine, crédibilité accrue Formalités de création plus lourdes

Ce choix doit refléter l'ambition de votre projet et votre vision à long terme.

Les éléments clés de votre dossier

Votre dossier doit convaincre la commission du sérieux de votre projet. Voici les éléments indispensables à inclure :

  • Vos ressources financières (apport personnel, prévisions de chiffre d'affaires)
  • Vos moyens humains et techniques (équipements, locaux, équipe prévue)
  • Une description précise de votre produit ou service
  • Votre stratégie commerciale pour acquérir vos premiers clients

Chaque élément du dossier doit démontrer que votre projet est mûr, viable et prêt à créer de la valeur. La commission recherche des projets réalistes, avec des objectifs mesurables et une vision claire de la pérennité.

Passer à l'action : la démission et ses aspects pratiques

Rédiger et transmettre sa lettre de démission

La lettre de démission est un document clé pour entamer votre aventure entrepreneuriale sereinement. Incluez vos coordonnées complètes, celles de l'entreprise, la date et l'objet clair : "Démission pour création d'entreprise". Formulez votre décision de manière ferme et courtoise en mentionnant simplement "souhait de me consacrer à la création de mon entreprise" sans détailler votre projet. Envoyez-la en LRAR pour sécuriser la date de notification. Une rédaction structurée, alliant professionnalisme et transparence, préserve vos relations utiles pour vos futurs partenariats ou recommandations.

Calculer et gérer son préavis

La durée du préavis dépend de votre ancienneté et de la convention collective : comptez souvent 1 mois par an d'ancienneté pour un cadre. Anticipez le "trou financier" entre votre dernier salaire et les premiers versements ARE en prévoyant 1 à 3 mois de trésorerie. Négociez une dispense avec votre employeur, surtout si votre projet est validé par France Travail. En cas d'accord, le contrat se termine immédiatement, mais cette période ne sera pas couverte par le chômage. Pour accélérer la transition, proposez d'assurer un transfert de compétences à votre remplaçant, renforçant votre crédibilité professionnelle.

Vérifier la clause de non-concurrence

Une clause valide inclut une durée raisonnable (6-12 mois), une zone géographique définie (ex: "50 km autour du siège") et une contrepartie d'au moins 1/3 de votre salaire. Si présente dans votre contrat, vérifiez son indemnité associée. En cas de litige, l'employeur devra prouver un non-respect avéré, comme une activité concurrente avérée. Si elle est trop restrictive, contestez-la légalement ou sollicitez sa levée. Une précaution essentielle : faites valider votre projet par Transition Pro avant la démission pour sécuriser votre projet face aux risques juridiques et optimiser vos droits au chômage.

Les aides financières : votre carburant pour démarrer

Créer son entreprise nécessite des ressources. Heureusement, des aides financières aident à concrétiser votre projet. ARE, ARCE, ACRE : ces dispositifs allègent vos charges ou libèrent un capital. Leur compréhension est essentielle pour choisir celui qui correspond à vos besoins.

ARE ou ARCE : quel dispositif choisir ?

Deux options principales s’offrent aux créateurs indemnisés par France Travail. Le choix dépend de vos besoins : revenu régulier ou apport initial.

Comparatif ARE vs ARCE pour le créateur d'entreprise
Caractéristique Maintien de l'ARE Option pour l'ARCE
Forme de l'aide Revenu mensuel Capital versé en deux fois
Montant Variable selon l'ancien salaire 60% des droits à l'ARE restants
Versement Mensuel Premier versement à la création, le second 6 mois après
Idéal pour... Assurer un revenu stable Financer un investissement

L'ARE offre un filet de sécurité mensuel. L'ARCE libère un capital utile pour les coûts de démarrage. À noter : son versement suspend le droit à l'ARE et est imposable. Privilégiez l'ARE pour stabiliser les revenus irréguliers et l'ARCE pour un apport immédiat.

L'ACRE : un coup de pouce sur les charges sociales

L'ACRE exonère partiellement ou totalement les cotisations sociales pendant 12 mois. Elle concerne les entrepreneurs individuels et dirigeants de société sous conditions, couvrant retraite de base et allocations familiales.

Les micro-entrepreneurs bénéficient d’une réduction de 50% sur leurs cotisations pendant 3 trimestres. Pour les autres statuts, l’exonération est totale si vos revenus sont inférieurs à 75% du plafond annuel de la Sécurité sociale (35 325€ en 2025), dégressive jusqu’à 47 100€. Elle est octroyée automatiquement pour les non-micro-entrepreneurs. Les micro-entrepreneurs doivent en faire la demande à l'Urssaf avec les justificatifs requis.

Et si vous ne démissionniez pas ? les alternatives à explorer

Créer son entreprise est une décision clé, mais saviez-vous qu’il existe des solutions pour quitter son emploi sans tout risquer ? Une alternative méconnue pourrait tout changer

La rupture conventionnelle : la voie de la négociation

Vous hésitez à quitter votre CDI ? La rupture conventionnelle offre une sortie négociée avec votre employeur, sans préavis ni motif, avec une indemnité de rupture et le droit au chômage. Un levier idéal pour démarrer sereinement.

Attention : elle dépend de l’accord de votre employeur, parfois réticent depuis 2023. Une clause de non-concurrence ou un délai de 15 jours avant la rupture finale peut aussi s’appliquer.

Le congé ou le temps partiel pour création d’entreprise

Préféreriez-vous tester votre idée en douceur ? Le congé pour création d’entreprise offre un an (renouvelable) pour se concentrer sur votre projet en conservant votre poste. Un filet de sécurité précieux.

Notez que cette option exige 24 mois d’ancienneté. Inconvénient : pas de salaire pendant le congé. Le temps partiel prévoit un revenu réduit, mais nécessite l’approbation de votre employeur.

Lancer son activité en parallèle de son emploi

  • Rupture conventionnelle : Avantage : Accès au chômage. Inconvénient : Accord de l’employeur requis.
  • Congé pour création : Avantage : Retour garanti à l’emploi. Inconvénient : Aucun salaire en congé.
  • Temps partiel : Avantage : Revenu partiel et disponibilité. Inconvénient : Moins de temps pour le projet.

Créer une micro-entreprise en parallèle de votre emploi est une solution populaire pour tester sans risque. Ce statut séduit par sa simplicité, à condition de respecter la loyauté envers votre employeur.

Prêt à vous lancer ? ne restez pas seul dans cette nouvelle aventure

La préparation est la clé de votre succès

Passer du salariat à l’entrepreneuriat exige une préparation rigoureuse. Pour bénéficier de l’ARE après une démission, il faut justifier de 1300 jours de travail sous 5 ans et suivre un CEP. Ce conseil personnalisé valide la solidité de votre projet avant toute démarche. Sans attestation de caractère « réel et sérieux » délivrée par Transition Pro, aucun droit au chômage n’est possible.

L'union fait la force : entourez-vous !

Créer seul ? Une illusion. Réso Soleil propose un écosystème dynamique où chaque entrepreneur trouve un soutien concret. En rejoignant un club d'affaires, vous bénéficiez d’un réseau de confiance pour des échanges d’opportunités et un partage d’expertise. Ces groupes restreints, bien que parfois onéreux, multiplient les chances de générer du chiffre d’affaires rapidement. Parce que bâtir un projet solide, c’est aussi bâtir un réseau solide, chaque membre devient votre allié dans cette aventure, transformant les défis en victoires collectives. Vos doutes, vos idées, vos besoins : ici, tout se partage pour avancer ensemble.

La démission pour créer son entreprise est un saut audacieux, mais préparé. En suivant les étapes clés et en s’appuyant sur un réseau solide, comme celui de Réso Soleil, chaque étape vers l’entrepreneuriat devient sérénité. Construisez, formez-vous, entourez-vous : l’aventure se vit ensemble !

FAQ

Comment puis-je conserver mes droits au chômage après avoir démissionné pour créer mon entreprise ?

La bonne nouvelle est que démissionner pour créer son entreprise peut être une démarche légitime pour conserver ses droits au chômage ! Il faut toutefois respecter une procédure bien spécifique. Avant toute chose, vous devez bénéficier d'un contrat à durée indéterminée (CDI) et justifier de 1300 jours travaillés au cours des 5 dernières années. Ensuite, c'est une véritable aventure à construire pas à pas : commencez par solliciter un Conseil en Évolution Professionnelle (CEP), faites valider votre projet par la commission Transition Pro, puis démissionnez enfin pour vous inscrire à France Travail dans les 6 mois. Suivez ce parcours avec rigueur et enthousiasme, et vous pourrez continuer à percevoir votre ARE (Aide au Retour à l'Emploi) pour sécuriser votre transition entrepreneuriale.

Quelle est la bonne manière de démissionner pour lancer son aventure entrepreneuriale ?

Démissionner pour créer son entreprise, c'est franchir un cap décisif dans votre parcours professionnel ! Pour que cette étape soit sereine, préparez-la avec soin. Commencez par obtenir votre attestation de projet réel et sérieux via le CEP et Transition Pro. Ensuite, écrivez votre lettre de démission en précisant simplement votre volonté de quitter le poste, sans obligation de détailler votre projet. Envoyez-la par lettre recommandée pour avoir une preuve de réception. Respectez votre préavis, sauf si votre employeur accepte de vous en dispenser. Et n'oubliez pas de vérifier si votre contrat contient une clause de non-concurrence qui pourrait influencer votre projet. Avec cette approche structurée, vous transformez votre départ en tremplin pour votre avenir entrepreneurial.

Est-il possible de bénéficier de l'ARCE après avoir démissionné pour créer son entreprise ?

Oui, l'ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d'Entreprise) est accessible après une démission, à condition que celle-ci soit réalisée dans les règles d'or définies par France Travail ! Si vous remplissez les critères d'éligibilité à l'ARE et que votre projet a été validé comme "réel et sérieux", vous pouvez choisir de transformer 60% de vos droits restants en capital. Cette somme, versée en deux fois (la moitié à la création et la seconde 6 mois plus tard), devient un formidable booster financier pour vos débuts. C'est un choix judicieux si vous avez besoin d'investir dans votre projet dès le départ, que ce soit pour du matériel, du stock ou des premières campagnes marketing. Une opportunité concrète pour transformer vos idées en réalité entrepreneuriale.

Comment communiquer à son employeur sa décision de démissionner pour entreprendre ?

Annoncer votre démission pour créer votre entreprise est un moment à la fois excitant et délicat. L'idéal est de le faire en entretien en tête-à-tête, avec sincérité et gratitude pour les opportunités que vous avez eues. Préparez à l'avance votre lettre de démission, claire et respectueuse, mentionnant simplement votre décision sans nécessairement détailler votre projet si vous le préférez. Soyez précis sur la date de votre dernier jour et proposez votre aide pour assurer la transition. Cette démarche respectueuse préserve votre réputation professionnelle tout en ouvrant la porte à d'éventuels appuis. Et qui sait ? Votre employeur pourrait devenir un futur partenaire ou client ! C'est un moment pour être authentique, reconnaissant et pleinement aligné avec votre vision d'entrepreneur.

Quels sont les dispositifs d'accompagnement financier disponibles pour les démissionnaires créateurs d'entreprise ?

De nombreuses aides concrètes existent pour vous accompagner dans votre saut entrepreneurial ! L'ARE vous offre un filet de sécurité avec un revenu mensuel calculé sur vos anciens droits au chômage. L'ARCE, quant à elle, transforme 60% de vos droits restants en capital, parfait pour financer vos premiers investissements. Et que dire de l'ACRE, qui réduit vos charges sociales pendant un an, offrant un soulagement précieux dans vos débuts ? Sans oublier les solutions alternatives comme la rupture conventionnelle ou le congé pour création d'entreprise, qui allient souplesse et protection. Ces outils sont autant de leviers pour transformer votre rêve en réalité, avec la confiance que l'écosystème entrepreneurial soutient vos ambitions légitimes.

Quels sont les avantages concrets de la démission pour créer son entreprise ?

Les avantages de quitter le salariat pour l'entrepreneuriat sont nombreux et profondément transformateurs ! Vous gagnez en liberté de créer selon votre vision, de décider de votre temps et de donner du sens à chaque action. L'accompagnement par les organismes (Conseil en Évolution Professionnelle, Transition Pro) vous apporte un soutien structurant pour affiner votre projet. Les aides financières (ARE, ARCE, ACRE) sécurisent votre transition économique. Et surtout, vous entrez dans une aventure qui vous ressemble, où chaque victoire est la vôtre, chaque défi une opportunité d'apprendre, chaque jour une avancée vers l'accomplissement professionnel. C'est un chemin exigeant, mais terriblement gratifiant, où vous construisez non seulement une entreprise, mais une vie professionnelle alignée avec vos valeurs.

Puis-je bénéficier du chômage si je crée mon entreprise après avoir démissionné ?

Oui, à condition de suivre le parcours balisé par les organismes compétents ! Le secret réside dans l'ordre des étapes : commencez par solliciter un Conseil en Évolution Professionnelle (CEP), faites valider votre projet par Transition Pro avant de démissionner, puis inscrivez-vous à France Travail dans les 6 mois. En respectant ce cheminement, vous pouvez bénéficier de l'ARE (Aide au Retour à l'Emploi), qui vous versera mensuellement une somme calculée sur vos anciens droits, même si vous avez pris l'initiative de quitter votre poste. C'est une reconnaissance du fait que démissionner pour créer son entreprise est une démarche responsable et projetée vers l'avenir. Cette possibilité ouvre des perspectives de reconversion en offrant un filet de sécurité pour concrétiser son idée avec audace.

Quels critères évaluer pour décider de quitter son emploi au profit de l'entrepreneuriat ?

Se poser la question "Est-il judicieux de quitter mon emploi ?" est un signe d'intelligence stratégique. Pour répondre à cette interrogation vitale, plusieurs éléments se conjuguent : votre projet est-il solide, vérifié par des experts ? Avez-vous réservé une trésorerie pour couvrir les premiers mois entre la fin de votre salaire et le démarrage des rentrées d'argent ? Vos motivations sont-elles suffisamment puissantes pour traverser les défis inévitables ? Êtes-vous prêt à tout apprendre, à être à la fois vendeur, gestionnaire, créatif et stratège ? Si votre projet a été validé par Transition Pro et que vous avez structuré votre plan B, alors ce saut est non seulement possible, mais probablement porteur d'épanouissement. C'est un choix à faire avec le cœur, mais surtout avec la tête bien faite !

Comment retrouver ses droits au chômage après avoir démissionné pour créer son entreprise ?

Récupérer ses droits au chômage après une démission, c'est possible, à condition de respecter la séquence magique : Conseil en Évolution Professionnelle (CEP), validation du projet par Transition Pro, puis démission. Une fois ces étapes franchies, inscrivez-vous à France Travail dans les 6 mois suivant l'obtention de votre attestation. Et voilà ! Vos droits à l'ARE (Aide au Retour à l'Emploi) seront réactivés, vous offrant un soutien financier pendant vos débuts entrepreneuriaux. C'est un processus qui valorise votre prise d'initiative, en reconnaissant que créer son entreprise est une forme d'engagement actif dans le monde du travail. Une démarche à la fois sécurisée et audacieuse, qui transforme votre démission en projet professionnel construit.